Est ce que les meurtriers des attentats du 13 novembre 2015 à Paris vont être jugés pour leurs actes terroristes ? Et quand est-il de leurs victimes ? Sur quel code pénal est basé la justice divine ? Serons-nous tous jugés de la même manière et quand ?
Toutes ces questions sur l’au-delà sont liées à la question du Jugement dernier. Cette expression qui fait frissonner tout le monde apparaît dans les 3 religions monothéistes (Christianisme, Islam et Judaïsme). L’idée serait que nous nous présenterons à la fin des temps devant Dieu afin de lui rendre compte de nos actes (ou notre inaction), nos relations, nos pensées et nos paroles sur terre ; au regard de la Loi de Dieu. Notre destiné éternelle sera ensuite conditionnée par ce jugement.
Tout pays ou communauté est réglementée par un code, des lois, une constitution ou des principes qui régissent la société. La nature même possède des lois qui la régule. Le Royaume de Dieu ne fait pas exception puisqu’il en est le modèle originel.
Dans certains pays, des paroles ou des actes sont légaux ou autorisés mais interdits dans d’autres. Les peines et les châtiments peuvent aussi varier énormément d’une législation à une autre; tout comme les conditions de détention d’ailleurs. Il en va de même du Royaume de Dieu. Dieu a mis en place des règles, des lois et des commandements uniques qui régissent son Royaume. Elles sont intemporelles car Dieu est en dehors du temps (« Il est le même hier, aujourd’hui et de toutes éternités« ).
L’Éternel a fait connaitre ses commandements depuis le début de la création : dans nos consciences, les 10 commandements, les lois édictées par Jésus. La loi de Dieu est un compas très utile dans la vie sur terre. Elle est indispensable quand on considère l’éternité.
La mauvaise nouvelle :
A l’exception peut être des bébés, personne ne pourra échapper au Jugement dernier. « Dieu jugera par Jésus Christ les actions secrètes des hommes. »
La bonne nouvelle :
C’est Jésus qui jugera les peuples. Il a lui même subi la justice des hommes (Juifs et Romains) et celle de Dieu sur terre à travers sa crucifixion. Il comprend bien notre existence. Il a été puni injustement et a payé la peine capitale qui nous était réservée.
« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. »
Un peu comme la « grâce présidentielle » en France, le pardon de nos fautes et de nos transgressions est possible via la croix de Jésus (la signification de Pâques). Mais pour recevoir cette « grâce providentielle » encore faut-il s’adresser au bon tribunal, au bon juge, reconnaître sa faute et demander cette grâce !